Août 2016

TRANSPORT A LA DEMANDE

Mon Rezo, ce service de la CUCM  a changé de mode de  fonctionnement. Auparavant, il fonctionnait tous les jours mais ne desservait que 3 arrêts : l’hôpital de Galuzot, la zone commerciale de St Vallier et le centre ville de Montceau.  Financièrement parlant, ce service était  avantageux pour les quelques  particuliers qui l’utilisaient,  mais très lourd pour la Communauté. Celle-ci a donc décidé de faire les modifications nécessaires.

Le service de transport à la demande est désormais disponible, les MARDIS et SAMEDIS, toujours sur réservation, mais il peut desservir 26 arrêts : de Génelard à l’office du tourisme de Montceau en passant par Ciry, Pouilloux et St Vallier.

Voici la liste des arrêts :

Génelard

La Coupe Trahan, Route de Martigny-Rue des Magnolia, Avenue du Bois/Rue des Genévriers, La Rosière, Route de Martigny-Rue de Toulon, Gare, Place du Champ de foire, Mairie, Laugère-Grande Laugère, Bonins-Bonnots.

Ciry-le-Noble

Les Touillards, Rue Mugnier, Rue Voltaire-Rue Lamartine, Rue Jules-Ferry-Rue Romain-Rolland, Rue Brelier-Rue Jules-Ferry, Mairie.

Pouilloux

Les Vernes-Rue du Pont-des-Vernes.

Saint-Vallier

Galuzot-Impasse Franche-Comté, Foyer Jean-Bouveri, Hôpital Jean-Bouveri, Puits Darcy.

Montceau

Blanchisserie, Lucy, Ancien abattoir, Gare, Office du tourisme.

4 horaires sont proposés : 2 le matin, 2 l’après-midi. Il suffit de réserver son voyage, aller et retour, la veille avant 16h au 0 800 216 316(gratuit), du lundi au vendredi de 8h à 12h et de 15h 30 à 17h.

La tarification : un ticket coûte 1, 20 € et un carnet de 10 voyages : 9 €

N’hésitez pas à utiliser ce nouveau mode de déplacement pratique et économique !

 

 

 

 

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DES VACANCES A GENELARD

 

 

 

Les jeunes de Génelard peuvent, s’ils le souhaitent, passer de bonnes vacances, sur place,  avec  des  copains et des activités !

 

Pour les plus jeunes, le  Centre de Loisirs, devenu communal  a proposé 3 semaines d’animation, dans les locaux de la maternelle  avec  Odile,  Estelle, Sandy; Benjamin et Corentin. (Les locaux du primaire étant en rénovation). 93 présences  ont été enregistrées. Une vingtaine d’enfants de Génelard ont fréquenté le centre, une ou plusieurs semaines.

 

La 1ère semaine était axée sur la NATURE : Quelle bonne idée de prendre l’air après une longue année, « enfermé »  dans une salle de classe !

 

Bien sûr, des occupations calmes, les enfants ont aussi besoin de repos : fabrication de boomerang-fusées à eau qu’ils ont pu tester dans la cour, de la créativité : créer un arbre multicolore –un peu de « Land’Art… »

 

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Mais aussi des jeux : sur la tranchée, au city…

 

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Et pour ceux qui l’ont souhaité, un camp a été organisé avec les jeunes du CMJ : 3 jours à Bourbon : baignade – pédalo – golf – randonnée – cinéma -  visite de la ville, du musée…

 

Hélas, la météo a un peu contrarié le programme…  mais des vacances sans les parents, c’est toujours agréable !

 

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La 2ème semaine a connu un grand succès avec  41  enfants au Centre de Loisirs  Chacun a pu « incarner » son Super Héros préféré !

 

Les enfants se sont déguisés, ils ont beaucoup joué… et même cuisiné et surtout … dégusté !

 

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Ils sont allés à la piscine à la Guiche et ont profité de la traditionnelle sortie au PAL : ouverte à tous, dont les jeunes du CMJ. Elle a connu un tel succès qu’il a fallu refuser des places (aux adultes).

 

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Pour la 3ème semaine, les enfants ont préparé les jeux olympiques : actualité oblige : ils ont fabriqué des drapeaux… profité des jeux à l’ombre…

 

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Le mardi, les enfants ont passé la journée à Diverti’parc à Toulon et le jeudi, ils sont retournés à la piscine à La Guiche

 

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Des jeunes du CMJ  sont aussi allés faire du karting au Creusot, encadrés par Estelle et M. le Maire !.

 

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Les enfants ont bien profité de toutes les activités proposées et  sont repartis la tête pleine de bons souvenirs !

 

 

DON DU SANG

« Donner son sang, c’est presque un devoir ! », confie M. Pierre GERMAIN (4x20  ans ), ancien donneur et aujourd’hui , fidèle bénévole de l’association. Durant 50 ans, il n’a pas manqué une seule collecte à Génelard ! »

C’est peut être ce message paru dans la presse ou bien  le temps des vacances ou encore les événements tragiques  qui ont  incité une quarantaine de personnes à venir, à la salle polyvalente, le lundi  25 juillet, pour faire un don.

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En effet, 44 personnes se sont présentées, 40 ont pu faire un don,  dont 5 nouveaux et 5 plasmaphérèses ! Le président Jean Paul HUBNER  s’est montré encouragé : « Pourvu que ça dure ! »

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Et voici la date de la  prochaine collecte : VENDREDI 28 OCTOBRE : même lieu, mêmes heures !

Et celles de 2017 : LUNDI 9 JANVIER

                                  LUNDI 13 MARS

                                  LUNDI 29 MAI

                                  LUNDI 2 OCTOBRE

 

JOURNEE DETENTE DE LA FNACA

Comme chaque année, le président Jean LAUPIN avait confié les membres de la FNACA et leurs épouses,  à une journée de détente. Elle s’est tenue, le jeudi 11 août à la salle polyvalente.

Au moment de l’apéritif, Denise, membre fidèle,  a reçu  un beau bouquet pour fêter son anniversaire.

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Ils étaient une cinquantaine à partager le repas préparé par la Maison Touillon.

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Après le repas, certains  se sont adonnés à leur sport favori : boules, cartes…

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Voici les gagnants du tournoi !

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Un groupe a préféré marcher en faisant le tour de la tranchée : excellent exercice qui favorise la digestion !

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 Encore une belle journée  pour ces anciens soldats.

 

UNE COMMEMORATION TRES PARTICULIERE

 

En ce 22 août 2016, M. le Maire  avait, comme d’habitude invité les  associations et la population à participer à la commémoration de la Bataille de Génelard. Merci  à toutes les personnes présentes,  aux porte-drapeaux  et aux membres de la Batterie Fanfare.

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Sans oublier les personnes dont le nom est inscrit sur la stèle et qui ont perdu la vie au cours de cette bataille, M. JAUNET a voulu mettre à l’honneur, Mme Jeannette GUYOT. Ce sont ses deux petites filles : Amandine et Laëtitia BORRUTO qui ont déposé la gerbe, accompagnées de l’arrière petit-fils de cette grande dame, Mathis. Mme GUIDOLLET (belle sœur de Roger GUIDOLLET) était encore présente, cette année.

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Mais qui est  Jeannette GUYOT ?

C’ est  avec beaucoup d’émotion que M . JAUNET  a répondu à cette question. Il venait de découvrir, l’ incroyable histoire de cette résistante, qui avait voulu garder le  secret pendant de longues années.

Jeannette GUYOT : UNE GRANDE RESISTANTE,  TRES DISCRETE 

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A GENELARD, d’emblée, personne ne la connaît, et pourtant !

Le 27 juillet 2016, un courrier signé, Colonel PROST : ORSEM Honoraire, est  adressé à M. le Maire  Le colonel André PROST est  «  Officier de Réserve Spécialiste d’Etat-Major »(ORSEM). Il habite TORCY.

Par ce courrier, M. PROST nous annonce le décès de Mme Jeannette GUYOT, épouse GAUCHER, le 10 avril  2016. Cette immense résistante a en effet vécu dans notre village durant de nombreuses années. Son  mari  a travaillé chez FOUNIER-MOUILLON, mais il n’a jamais évoqué son passé de résistant et encore moins celui de sa femme, d’où la surprise de ses anciens compagnons de travail !

Seule, la presse britannique (le Times, le Telegraph qui lui a consacré une pleine page) a évoqué son décès. Le Monde- Le Point ont repris l’information en provenance d’outre –mer.

Voici le destin de Jeannette GUYOT «  En juillet 1940, en France vaincue, il est plus facile de s’enfermer dans la désespérance, plutôt que de résister à l’occupant et d’avoir la même force de caractère en 1944, après la libération, pour rentrer dans le rang et se faire oublier à vie. Ceci après avoir atteint des sommets dans le renseignement et l’action au profit de la France Libre. »

Jeannette GUYOT est née à CHALON sur SAONE, le 26 février 1919. Sa famille paternelle est originaire de SEVREY. Son père était marchand de bois, sa mère, couturière. Elle a fait des études secondaires à CHALON et après son BEPC, elle a obtenu son concours d’entrée  dans une école de sage-femme. Mais la guerre éclate, elle ne rejoindra jamais cette école.

Dès juillet 1940, les parents de Jeannette intègrent le réseau de résistance « AMARANTE »  d’André DEWAVRIN (alias colonel PASSY). Elle habite à SEVREY en zone libre et travaille à CHALON, en zone occupée. Elle est titulaire d’un « AUSWEISS » permanent. Elle entre aussi dans le réseau « AMARANTE » et transporte dans ses sacoches de bicyclette, des messages dont elle ignore la teneur.

Puis peu à peu, elle se voit chargée de faire passer des agents de renseignements ou des civils, de la zone occupée vers la zone libre. Bientôt, elle rencontre le « colonel REMY, chef du réseau « CONFRERIE NOTRE DAME » : Elle est alors agent de renseignement en zone libre tout en poursuivant ses activités de « passeur ».

Les renseignements recueillis par ce réseau  sont transmis au BCRA (bureau central de renseignement et d’action) fondé par le  général de GAULLE à LONDRES ou directement à l’ « IS » (Intelligence Service) anglais.

En mars 1 943, dans le cadre de l’étude préparatoire à un débarquement, l’Etat Major du général EISENHOWER, imagine un plan de renseignements  baptisé « SUSSEX ». Le but est la mise en place et l’activation, au nord de la Loire, des groupes de deux officiers observateurs et radios, placés aux points stratégiques repérés. 120 officiers français, retenus pour leurs qualités morales, intellectuelles et sociales,  suivent un stage de plusieurs mois à l’école de l’armée anglaise : la « PREWOOD-HOUSE ».

 Les chefs de ces troupes d’officiers sont le  « colonel PASSY » et le «  « colonel REMY ».

De source américaine, les résultats obtenus ont de loin dépassé toutes les estimations prévues ! Tout ce travail de renseignement a permis d’assurer le débarquement du 6 juin 1944…

En juin 1942, suite à une trahison, Jeannette GUYOT est arrêtée par la « GESTAPO » et emprisonnée durant 3 mois, à CHALON puis à AUTUN. Malgré la dureté des interrogatoires, elle garde le silence…Finalement,  n’ayant pas réussi à retenir des charges contre elle, les allemands la libèrent mais suppriment son « ausweiss ».

Mais Jeannette GUYOT reprend immédiatement ses activités au sein du réseau « CONFRERIE  NOTRE DAME ». : collecter des renseignements – se livrer à des sabotages –aider des résistants et des aviateurs anglais abattus à passer en zone libre.

Une nouvelle trahison l’oblige à se réfugier à LYON où elle continue ses activités.

En novembre 1942, alors que l’armée allemande a envahi la zone libre, l’étau de la « Gestapo » se resserre  autour d’elle, elle est menacée d’être arrêtée. La BCRA décide son exfiltration  de France. .Un avion léger « Lysander » de la « ROYAL  AIR FORCE » vient la récupérer dans la nuit du 13 mai 1943. A Londres, elle retrouve le  « colonel REMY » et prend le pseudonyme de « Jeannette GAUTHIER ». Au BCRA, on lui confie des taches administratives… mais elle préfère participer au « PLAN SUSSEX ».

Retenue parmi l’élite des 120 agents, après le stage à la « PREWOOD-HOUSE », elle est nommée lieutenant de la France-Libre, et la nuit du 8 février 1944, parachutée  vers LOCHES pour la mission initiale « PATHINDER » : (éclaireur). En France, sa mission est appelée « CALANQUE ». :

- Découvrir des terrains de largage de matériel

- Trouver des zones d’atterrissages

- Etablir un maximum de contacts

- Aménager des caches

- Réceptionner et installer les agents « SUSSEX » au fur et à mesure de leur parachutage.

Grâce  au travail acharné et méthodique de ses membres, la mission « PATHINDER » fut un grand succès :

  22 terrains de parachutages, parfois utilisés plusieurs fois – 100 asiles trouvés- installation de 52 groupes de 2 agents.

Venant de LOCHES, elle s’installe à PARIS  d’où elle réussit à adresser à Londres des renseignements de  la plus haute importance (45% des rapports destinés aux services secrets américains transitent de cette façon et 80 % lors du débarquement en Normandie).

Non contente de sillonner le nord de la France, le lieutenant Jeannette GUYOT se rend partout où il faut traquer l’ennemi.

Ainsi, le 10 juin 1944, alors qu’elle balise la progression de la division SS blindée « DAS REICH » pour en rendre compte à  Londres, elle se trouve à ORADOUR sur GLANE. Les 648 habitants du village sont sommés de se rassembler sur la place, les maisons sont fouillées pour en faire sortir malades et vieillards. Jeannette GUYOT n’a que la solution de se cacher dans un fossé profond en espérant qu’on ne la découvrira pas. Ainsi elle assiste à l’horreur absolue, le massacre par le feu de la totalité des habitants… Jeannette est restée 72 heures dans ce fossé, sans bouger, ni boire, ni manger…

Après la libération de PARIS, le 25 août 1944, la mission du lieutenant Jeannette, redevenue GUYOT, prend fin. Elle apprend l’arrestation et la déportation de ses parents en Allemagne, sa mère à « RAVENSBRUCK », et son père à BUCHENWALD ». Elle entre à la Croix-Rouge suisse pour les rechercher. Sa mère en reviendra vivante mais son père meurt d’une crise cardiaque peu après sa libération.

Jeannette décide de quitter définitivement le monde secret du renseignement. En mai 1945, elle retourne à la maison familiale à SEVREY auprès de sa mère. En juin, elle épouse Marcel GAUCHER, aussi agent « SUSSEX ». Ils vivent quelques temps à PARIS où naît un 1er enfant, malheureusement mort-né. Plus tard, ils auront trois autres enfants, deux filles et un garçon. Ils font un nouveau séjour à SEVREY, puis restent 5 ans au CREUSOT. Marcel travaille aux usines SCHNEIDER et Jeannette ouvre une confiserie rue du président Wilson.

Ils s’installent ensuite à GENELARD, Marcel est comptable chez Fournier-MOUILLON et Jeannette décide d’être mère au foyer .Ils vendent la maison de SEVREY, après le décès de sa mère et  en font construire une nouvelle à GENELARD.

La retraite venue, Marcel tombe rapidement malade. Ils quittent la BOURGOGNE au profit de la PROVENCE. Malheureusement, il décède en 1986. Jeannette revient près de sa fille cadette à la ROCHE-MILLAY dans la Nièvre et s’installe à LUZY. Plus tard, elle reviendra à AUTUN.

Jeannette termine sa vie chez sa fille aînée à PERRECY les FORGES. Elle meurt le 10 avril 2016. Elle s’était ouverte à sa petite fille Laëtitia  qui a à coeur, aujourd’hui de faire connaître l’histoire de cette grande résistante.

Le fils d’un ancien « SUSSEX » a constitué le musée de ce service de renseignements, dans la banlieue de STRASBOURG, il porte le nom de « JEANNETTE ».

Jeannette GUYOT a été l’une des résistantes françaises les plus décorées :

En France : Chevalier de la Légion d’Honneur – Médaille militaire- Croix de guerre 39/45 – Médaille de la Résistance- Titre d’Acte d’Engagement FFL – Attestation FFC

Au Luxembourg : Commandeur du Mérite

En Belgique : Officier de la Couronne de Belgique – croix de Guerre belge

Au Royaume-Unis : Distingued Service Order – Officier de l’Ordre de l’Empire Britannique

Aux Etats Unis : American Distinguished Service Cross (seules 2 résistantes en furent titulaires) Officier of Legion of Merite.

Nous ne pouvons que nous incliner devant cette GRANDE DAME.

 



13/08/2016
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